Vivaldis est fière de la diversité culturelle dans son équipe. Le 21 mai 2021, Journée Mondiale de la Diversité Culturelle, nous mettons volontiers nos employés aux racines étrangères en avance. Dans le cadre de notre lutte contre la discrimination à l’embauche, nous donnons la parole à Vivaldienne Zana Omarhi. Lisez ici quels étaient ses frustrations et moments forts lors de sa recherche d’un premier job.
Oh, je m’attendais à quelqu’un d’autre en appelant Moussa, réagissent-t-ils alors
“Mes racines se trouvent au Congo, puisque mon père y est né”, raconte Zana Omarhi Moussa, digital marketeer chez Vivaldis. “Je suis, tout comme ma maman, née en Belgique. Je considère ma multiculturalité comme étant un avantage et j’en ai toujours été fière, bien que je ne m’y attarde pas souvent. Mon nom par contre, peut parfois porter à confusion. Quand on appelle mon nom et je me manifeste, je vois toujours une petite confusion dans le regard de la personne en question. “Oh, je m’attendais à quelqu’un d’autre en appelant Moussa, réagissent-t-ils alors”
Étrange, puisque je postulais pour une fonction junior, sans expérience requise
Le seuil du premier entretien d’embauche
”Quand Zana partait à la recherche d’un premier job, elle a plus pris conscience du seuil multiculturel. “Il a fallu un an avant de trouver mon premier job fixe. Obtenir une invitation pour un premier entretien était le plus difficile en ce qui me concerne. J’envoyais énormément de lettres de motivation et de cv, qui restaient souvent sans réaction.”

“Au téléphone, on me disait alors que c’était à cause du manque d’expérience. Étrange, puisque je postulais pour une fonction junior, sans expérience requise. Cette réflexion était donc à chaque fois ma réponse à leur phrase. Cela ne changeait rien, mais cela me soulageait quand même de l’avoir dit.”
Racines étrangères ? Bienvenue !
“Dès le moment d’avoir été invitée pour un premier entretien, je me suis sentie à l’aise. Car en vous invitant, la société démontre ne pas avoir de problème avec la multiculturalité dans l’environnement de travail. Chaque entretien fut agréable. Et j’ai aussi la conversation plutôt facile, si je puis dire. En plus, ces entretiens dévoilaient vite le néerlandais comme étant ma langue maternelle. Je pense d’ailleurs que le niveau de néerlandais est une des majeures préoccupations de l’employeur potentiel.”
Un employé qui est horrifié à l’idée de diversité culturelle, ne va pas m’inviter. Et à vrai dire, dans ce cas, il vaut mieux ainsi.”
Let it go
“Votre lettre de motivation peut être vraiment exemplaire, il y a toujours des gens qui ne prennent pas la peine de la lire. Mais, soyez honnête, voudriez-vous travailler pour une telle personne ? Un employé qui est horrifié à l’idée d’un environnement de travail divers, il ne va pas m’inviter. Et à vrai dire, dans ce cas, il vaut mieux ainsi.” “Un bon employeur met l’accent sur qui vous êtes, sur ce que vous trouvez important dans un job, sur ce que vous êtes capable et désireux d’apprendre, … J’avoue, je n’ai jamais bien su répondre à la question où je me verrais 5 ans plus tard. Mais j’ai tourné, de façon amusante, la question en mon sens pour pouvoir montrer qui est Zana et pourquoi -indépendamment de mes racines culturelles- je serais une valeur ajoutée pour l’équipe.”
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