"Pour un soudeur, chaque mission est complètement différente et on ne cesse pas d'apprendre"
Quand Jaimy a commencé en tant que soudeur chez Leenders SA il y a un an et demi, il ne se le réalisait pas tout de suite. Mais depuis lors il est certain de vouloir continuer à y travailler pendant longtemps. “Après 6 mois déjà, j’ai évolué vers un contrat fixe et il y a encore plein de choses que j’aimerais réaliser dans mon travail.”
En ce moment il reprend le rôle de monteur et l’entreprise l’envoie régulièrement à l’extérieur même jusqu’au-delà des frontières nationales. “Ca fait maintenant plus ou moins quatre semaines que je travaille pour une firme aux Pays-Bas, constructeur de ponts. On ne se lasse vraiment pas vite de ce job !”
Soudeur de père en fils
Chez Jaimy, souder c’est dans la famille. Son père exerce la profession depuis toujours et son frère plus agé a appris ce même métier à l’école. Il était donc évident que Jaimy aussi se lance dans le “TIG” et le “semi-automatique”, tout cela sous une pluie d’étincelles. Et pourtant, c’est son job actuel qui lui donne la confirmation d’avoir fait le bon choix à l’école jadis. “Et depuis peu, mon frère est devenu mon collègue et lui aussi prend beaucoup de plaisir à travailler ici.”
Plus qu'un simple soudeur
Fin 2018, Jaimy a pu commencer en tant que soudeur chez l’entreprise de construction Leenders SA. Ce fut un nouveau pas dans un trajet qui l’emmenait à différentes missions courtes dans le secteur. Au début, il y travaillait principalement dans l’atelier. Peu à peu, il a participé à des missions sur site. “Tout ce que nous soudons doit être installé par la suite,” rajoute-t-il. De ce fait, il travaille aussi comme monteur chez le client final. Un défi pour lequel les collègues l’ont formé en interne.
D'échelles jusqu'a des pièces pour machines immenses
“Comme soudeur, je m’occupe surtout de la soudure finale de ce que les collègues ont déjà préparé,” dit-il. Mais en demandant ce qui est soudé exactement, Jaimy doit réfléchir sur la question. Il lui arrive de souder des échelles ou des pièces pour des machines. Ou bien un robinet ou un réservoir, une structure de support ou une plateforme industrielle. Il y a aussi des tuyauteurs qui s’occupent principalement des canalisations.
Dans l’atelier de Leenders SA les soudeurs produisent ce qui sera à monter chez le client final. Quelquefois ils opèrent directement sur site. En général, Jaimy sait d’avance ce qui lui attend. La société s’occupe d’établir bien à temps des schémas de travail détaillés.
Levé avant que le coq ne chante
“Généralement, je commence tôt le matin et je me lève souvent à cinq heures. Surtout quand nous travaillons sur site, pour ainsi devancer les embouteillages.”
Ces heures matinales ne posent pas de problème pour Jaimy. Ca lui permet en fait de regagner son domicile bien avant plein d’autres. Les journées sont fatiguantes, certes. Le travail en soi est d’ailleurs souvent assez lourd. Mais ça ne le dérange pas non plus. Il dispose du reste de la journée pour se reposer ou se détendre. “Bien qu’un petit job extra ou un hobby intensif soit exclu” avoue Jaimy, “je suis trop fatigué pour ça.”
"Ne jamais souder seul"
Chez Leenders SA, les soudeurs travaillent par deux. “En collaborant avec un collègue plus agé et plus expérimenté, on apprend à vraiment connaître le métier. Nous avons la possibilité de s’entraider quand nécessaire,” nous raconte Jaimy. Parce que ce que l’on attend d’un soudeur, ce n’est pas toujours simple. Et les délais à respecter sont souvent serrés. “Des fois, ça m’empêche de dormir,” avoue-t-il, “en ne voyant pas tout de suite une solution à un problème.” Mais le lendemain il y a toujours bien quelqu’un qui a pensé à une solution et tout fonctionne à nouveau comme une machine bien huilée.
Prendre et donner
Respecter des délais signifie que de temps en temps, il faut faires des heures supplémentaires voire travailler pendant le weekend. A nouveau, Jaimy n’en fait pas une histoire. “Je suis jeune et motivé,” dit-il, “et quand je fais quelque chose, je préfère le faire correctement.” En outre, l’entreprise attache beaucoup d’importance à ses employés. “Quand on a un problème chez soi, le chef en tient compte lors de la rédaction des schémas.” Toujours est-il que Jaimy préfère travailler avec des collègues qui sont aussi concentrés et dévoués que lui. “Cela permet de bien avancer dans le travail et d’obtenir de beaux résultats.”
Des soudeurs sans frontières gagnent plus
Une entreprise en croissance se limite de moins en moins à des partenaires locaux. Leender SA se ramifie dès lors jusqu’aux Pays-Bas, à la France et à l’Allemagne. Et ce n’est pas fini . “En qualité de soudeur, on gagne déjà assez bien sa vie,” selon Jaimy. Celui qui est prêt à travailler sur des projets à l’étranger, gagne davantage. “Dans ces cas là, on y séjourne et le travail continue pendant le weekend,” clarifie-t-il
“Je voudrais bien bosser plus à l’étranger,” déclare-t-il. Non seulement pour l’argent, mais aussi pour les nouvelles expériences à y acquérir. Jaimy rêve alors de destinations lointaines, aussi en dehors de l’Europe. En ce moment, il n’y a pas grand chose qui le retient, sa copine étant très compréhensive envers cette volonté. Et l’argent en plus ne pourra qu’être bénéfique à leurs projets d’avenir.
Les risques du métier - haut, plus haut, le plus haut
Je n'ai pas le vertige, mais il y a des moments où je suis quand même saisi.
Jaimy raconte que ses collègues et lui doivent parfois travailler à des hauteurs considérables. “Même jusqu’à plus de quarante mètres de hauteur.” Bien qu’il n’ait pas vite peur, par moments il doit avouer qu’il ne se sent pas vraiment à son aise. “Monter une canalisation avec peu d’emprise, je préfère m’en passer.” Heureusement aussi dans de tels cas, l’entreprise en tient compte. “On trouve alors quelqu’un d’autre à qui passer la tâche.” Le fait que les relations entre les collègues sont bonnes est certainement un plus. “Nous nous entendons tous bien en rions beaucoup,” dit Jaimy. Leenders SA stimule d’ailleurs la bonne entente. Lors d’activités agréables – une soirée grecque ou du karting – les soudeurs et monteurs apprennent à se connaître de mieux en mieux. “Ces activités permettent de rencontrer des gens qu’on ne voit pas souvent lors d’une journée de travail.”
Vivaldis comme matchmaker
Jaimy a trouvé son job de rève en collaboration avec Vivaldis. “Stephanie me suivait bien et tenait toujours compte de mes capacités et de mes souhaits.” Sans succès immédiat par contre. Il fallait d’abord que Jaimy acquière un peu plus d’expérience. Toujours est-il que Jaimy ne sait que faire l’éloge de l’agence puisqu’elle a fait de lui le soudeur qu’il est aujourd’hui.