« Chaque projet contient de la nouveauté. J’en tire énormément d'énergie ! »
Veerle Cosemans (46) est passionnée par la construction. On le constate à sa carrière aux fonctions variées. Cette ingénieure de formation a suivi des chantiers pour écoles et psychiatrie. Chaque jour, elle dessinait voies et canalisations.
L’amour de la construction est omniprésent: j’ai besoin d’exercer des fonctions dans lesquelles je peux élaborer des projets.
Après le décès de son mari, Veerle a reçu une pension de survie. Une fonction à temps plein aurait été trop intensive. Veerle était toutefois à la recherche d'un emploi varié et plein de défis. Un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle était important à ses yeux.
C’est ce qu’elle a cherché avec Vivaldis. Après quelques entretiens, cet emploi a été trouvé...Celui de calculateur! Envie de découvrir ce qu'implique cette fonction ? Elle n’en parle pas en jargon mathématique, bien au contraire.
« Euh, que fait exactement un calculateur ? » Une question que Veerle entend souvent. Et non, elle n’est pas une calculatrice ambulante. Même si les chiffres font partie intégrante de son métier. Les autres dénominations de sa fonction l’expliquent plus clairement : calculateur, préparateur de travail, préparateur de projet, préparateur de commande, etc.
« En bref : je reçois généralement une liste des matériaux et prix des architectes. Avec le plan de construction, j’établis ensuite un prix global pour le client. » C’est de cela dont il est question pour elle : trouver un équilibre parfait entre être aussi rentable que possible tout en restant compétitif en tant qu’entreprise. Sinon, le client se tournera vers la concurrence. C’est aussi simple que cela. De quoi tire-t-elle de la satisfaction ? « Créer un ensemble complet : voir tous les calculs de prix former un tout. Quel bonheur. »
Si cette offre permet ensuite de décrocher le projet, c’est la cerise sur le gâteau.
Chaque projet est différent
« Dans chaque projet, il y a une inconnue que je dois découvrir. C’est ce qui rend chaque projet unique et captivant. Mon métier peut paraître routinier mais ne l’est que rarement. Chaque projet est un défi. »
Même si Veerle ne se rend plus vraiment sur les chantiers, elle reste en contact avec toutes les techniques du secteur. Chaque projet lui apprend quelque chose. Et lors de chaque contact avec des sous-traitants, elle en apprend davantage à propos des nouvelles techniques de construction ou matériaux. Elle maintient ainsi un contact avec le secteur.
Chaque matin, j’ai hâte de commencer une nouvelle journée !
Ses tâches sont très variées. Elles incluent par exemple le calcul des prix et les calculs a posteriori. Dans le premier, elle calcule la quantité de matériel qui sera nécessaire pour un projet de construction et son prix. Pour les calculs a posteriori, Veerle calcule les frais réels consentis sur le chantier. Elle les compare aux frais budgétisés pour ainsi identifier les différences. Et les rectifier.
Chaque chiffre compte
Vous l’aurez compris, le métier de calculateur est un métier à responsabilité. Un zéro en plus ou en moins peut être lourd de conséquences. C’est un travail de calcul de prix et d’administration, qui mérite donc un contrôle attentif. Une erreur peut parfois coûter cher.
Mais c’est aussi ce qui fait la beauté de ce métier : « Nos calculs définissent le bénéfice ou la perte de l’entrepreneur. »
Nous faisons donc véritablement la différence.
Il ne faut pas vraiment être un génie des mathématiques.
« Si vous maîtrisez Excel, vous irez déjà loin. Ce sont surtout les formules de base qui vous seront utiles, et elles se maîtrisent facilement. La connaissance des techniques et matériaux est plus importante. Sinon, vous devez à tout le moins être une personne avide d’apprentissage. Cette qualité vous aidera à vous faire une idée d’un projet et à identifier les manquements. »
Lors de sa première semaine de travail chez Marcel Beckers, Veerle a déjà pu prouver sa valeur.
« J'étais en train de faire un calcul a posteriori, de vérifier si l’offre de prix correspondait à ce qui avait été effectivement acheté comme matériel sur le chantier. Et j’ai trouvé une différence de prix de 2 000 euros ! Un montant que l’entrepreneur aurait dû payer. »
En une semaine, j’ai prouvé ma valeur.
Scisson entre travail et vie privée
Veerle se donne à 200 % dans son travail. Mais quand elle rentre chez elle, elle est heureuse de pouvoir laisser son travail derrière elle.
« Je travaille dans une merveilleuse entreprise et j’adore mon métier. Mais vie privée et vie professionnelle sont bien séparées, mon travail reste au bureau. Cela apporte de la structure à ma journée. »
Elle a bien entendu des délais à respecter et n’a généralement qu’un laps de temps spécifique pour établir une offre et l’introduire. Mais selon Veerle, ce n’est pas un problème. Même si elle travaille à mi-temps. Cela veut-il dire que si elle s’absente une journée, elle doit tout rattraper ?
Selon elle, ce n’est pas le cas :
« Mon boulot s’arrête dès que je franchis le pas de ma porte. Je le reprends alors le lendemain, sans rien avoir raté. Et il ne faut pas se replonger dedans après une absence. »
Le métier de calculateur vous plaît ?
Vous vous dites que ce métier vous conviendrait peut-être ? Nous avons demandé à Veerle à qui le métier de calculateur s’adressait :
« Aux personnes intéressées par la construction. Si vous cherchez un bon équilibre entre vie privée et vie professionnelle, vous pouvez également l’obtenir. C’est du moins mon expérience avec Vivaldis, qui en a tenu compte. C’est dans tous les cas une fonction riche en apprentissage et qui vous confronte aux nouvelles techniques. »
La précision dans le travail est un atout. Vous devez également apprécier le travail administratif. Mais ne vous détrompez pas, vous n’êtes pas seul tout au long de la journée. Vous devez être de préférence sociable, ne fut-ce que pour les nombreux appels aux sociétés pour obtenir des compléments d'information.